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nPerf publie la plus grosse étude sur la couverture mobile :

Une étude de terrain sur la couverture mobile qui montre que les opérateurs sont assez proches en ce qui concerne la 4G, mais que la différence est importante concernant la 5G.

nPerf, bien connue pour ses baromètres sur les débits mobile, vient de publier le premier baromètre de la couverture 4G/5G d’Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom. Du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2021, nPerf a collecté 1,2 milliards de mesures sur 124 300 appareils différents pour l’ensemble du territoire métropolitain. nPerf indique que “c’est sans aucun doute l’étude terrain la plus étendue et la plus dense à ce jour.”

On observe dans ces résultats une différence par rapport aux chiffres communiqués par les opérateurs. En effet ces derniers sont calculés à partir de simulations de couverture théorique via des modélisations mathématiques de la propagation des ondes en tenant compte des reliefs et de l’emplacement des antennes. La pondération de population couverte se faite grâce à une pondération des communes en fonction de la démographie.

L’étude nPerf repose quant à elle exclusivement sur des mesures terrain. La couverture de la population en mobilité ne tient pas compte du nombre d’habitants par commune, mais du nombre d’appareils différents détectés dans chaque parcelle. Ainsi, ce sont les zones de fort passage qui ont le plus de poids, même si la commune compte très peu d’habitants

Couverture 4G régionale

Pour chaque région, le meilleur indice de couverture nPerf est indiqué. Le podium représente les écarts entre chaque opérateur.

Orange s’impose dans les régions en couverture 4G, sauf à la Bretagne et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, où Bouygues Telecom a obtenu le meilleur indice de couverture nPerf en 4G.

Couverture 5G nationale

La volumétrie de mesures 5G étant insuffisante (<2000 appareils) pour Orange et SFR, les indicateurs 5G ne sont pas publiés pour ces opérateurs. Cela s’explique par une couverture 5G limitée et des accès 5G réservés aux forfaits haut de gamme.

Couverture 5G régionale

Free a obtenu le meilleur indice de couverture nPerf en 5G, dans toutes les régions de France.

Source : UniversFreebox

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Fibre : face aux problèmes de raccordement, un essai pour attribuer un seul sous-traitant à une zone

Dans l’Essonne, l’Arcep a émis un avis favorable pour essayer une nouvelle manière de gérer la sous-traitance dans le déploiement de la fibre.

Victoire pour les communautés d’agglomérations. Face à une situation de plus en plus problématique dans l’Essonne, les élus de l’agglomération Paris-Saclay, rejoint par ceux de Coeur d’Essonne et le Sipperec (syndicat en charge des réseaux dans le secteur) ont obtenu gain de cause suite à leur interpellation de l’Arcep.

Le problème semble presque redondant : la fibre optique se déploie très vite en France, mais pas toujours très bien. Les élus déploraient déjà en début d’année des opérations réalisées par des intervenants « insuffisamment qualifiés, mal équipés, ne respectant pas les règles de l’art et générant d’innombrables dégâts en chaîne sur les réseaux ainsi que des déconnexions fréquentes d’abonnés ». Face à une situation dégradée depuis plus d’un an, les agglomérations ont finalement obtenu un entretien avec la présidente de l’Arcep, Laure de la Raudière, régulièrement interpellée face à ces situations qui ne sont pas rares.

Cette dernière a alors donné son feu vert pour une expérimentation sur les réseaux Sequantic et Europ’Essonne, désormais exploités par Altitude Infra pour régler le problème des sous-traitants peu soigneux. Ici , il s’agit du mode OI (Opérateur d’infrastructure), en opposition au mode STOC régulièrement décrié, qui sera mis en place. Pour rappel, le mode STOC évite aux opérateurs de réaliser eux mêmes l’opération de raccordement le déploiement des derniers mètres de fibre jusqu’à l’abonné. Concrètement, l’opérateur d’infrastructure sera l’unique sous-traitant présent sur la zone et responsable des interventions sur l’ensemble des fibres jusqu’à l’abonné.

Le Sipperec et les Communautés d’Agglomération de Paris–Saclay et de Cœur d’Essonne resteront mobilisés et vigilants pour que cette disposition provisoire et aujourd’hui incontournable rentre rapidement en application“, affirme le syndicat.

Source : La Semaine De l’Ile de France

L'Anses confirme que la 5G n'entraîne par de nouveaux risques pour la santé

L’Anses confirme sa première expertise sur la 5G. L’Agence estime « peu probable », en l’état actuel des connaissances, que le déploiement de la 5G entraine de nouveaux risques pour la santé, comparé aux générations de téléphonie précédentes.

Ce nouvel avis, publié le 17 février 2022, conforte sa précédence évaluation sur les effets sanitaires associés au déploiement de la 5G publiée en avril 2021. Suite à cette publication, en raison de l’intérêt du public pour ce sujet, l’Anses a organisé une consultation publique entre avril et juin 2021. Consultation suite à laquelle l’Agence complète aujourd’hui son rapport en prenant en compte les plus de 200 avis collectés. L’Anses tient également compte des dernières données de l’ANFR qui a mesuré l’exposition aux champs électromagnétiques au voisinage des antennes relais 5G.

DES NIVEAUX D’EXPOSITION COMPARABLES
Concernant les bandes de fréquences déjà utilisées par les technologies 3G et 4G – soit celles comprises entre 700 MHz et 2,1 GHz ou dans la bande de fréquence 3,5 GHz – les niveaux d’exposition aux champs électromagnétiques sont comparables ou légèrement supérieurs. L’Anses ajoute qu’il est « peu probable que ce déploiement entraîne de nouveaux risques pour la santé ».

Pour la bande de fréquence de 26 GHz, qui n’est pas encore exploitée en France, l’Anses déclare que les données sont trop peu nombreuses pour évaluer les risques éventuels sur la santé mais que « l’exposition se différencie par une pénétration beaucoup plus faible des ondes ».

 

POURSUIVRE LA RECHERCHE
« Il n’existe pas à ce jour de preuve d’effet sanitaire lié aux usages numériques courants », écrit l’Anses. Toutefois, l’agence assure qu’il est nécessaire de poursuivre la production de données et suivre l’évolution de l’exposition des populations au fil de l’extension du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation de la 5G. Doivent être notamment étudiés les effets des radiofréquences sur le développement de cancer, l’altération du fonctionnement cérébral, et la fertilité.

Allant dans ce sens, 12 projets de recherche sur les radiofréquences sont financés par l’Anses. Ces projets vises à acquérir de nouvelles connaissances sur les mécanismes d’action au niveau cellulaire, les effets physiologiques et sanitaires des radiofréquences, l’hypersensibilité électromagnétique ou encore la caractérisation des expositions.

Source : L’usine digitale

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Fibre : le ras-le-bol des collectivités, Orange, Free, SFR et Bouygues doivent mettre fin à la “multiplication” des dégradations

Mauvais raccordements, interventions faites à la va-vite, sous-traitance exacerbée… Autant de sujets dont Laure de La Raudière, présidente du régulateur entend trop souvent parler depuis plusieurs mois maintenant. Les Français et collectivités concernées l’interpellent régulièrement “et ce, à juste titre parce qu’il n’est pas acceptable d’avoir des défauts de qualité des pratiques des opérateurs tels qu’on les rencontre aujourd’hui” a-t-elle martelé la semaine dernière.

Pas moins de 26 collectivités membres ont annoncé faire front commun dans un communiqué afin de pousser les opérateurs à réagir. Leur ras-le-bol concerne “une multiplication des dégradations” en matière de raccordements d’abonnés sur les réseaux nouvellement construits dans les zones moins denses, et notamment celles où ils pilotent le déploiement de ces infrastructures.

« Cette situation, sur laquelle nous alertons une nouvelle fois les pouvoirs publics, est principalement liée au mode de réalisation du raccordement final imposé Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR : le « mode STOC ».
En effet, ces fournisseurs d’accès Internet assurent le raccordement de leurs abonnés en réalisant eux-mêmes l’ensemble des opérations techniques. En réalité, elles sont intégralement sous-traitées sans contrôle, mal rémunérées et pour certaines réalisées en dépit des règles de l’art et de la sécurité des personnes »
, déplorent-elles.

Pourtant, un nouveau contrat national (contrat STOC V2) a été signé entre les opérateurs au début de l’année 2021 pour mieux encadrer ces pratiques. « Un an après, nous sommes forcées de constater que la situation ne s’améliore pas sur nos réseaux . En moyenne sur les six derniers mois, 85% des comptes-rendus d’intervention transmis à l’issue de chaque raccordement ne sont pas exploitables », affirment les collectivités. Et ce n’est pas tout, leurs réseaux sont encore quotidiennement dégradés, « portes d’armoires techniques forcées ou arrachées, boitiers de raccordement laissés ouverts sous la pluie, clients déconnectés, malfaçons chez les abonnés ».

Les opérateurs appelés à respecter les contrats de toute urgence, et à mettre en place deux nouvelles mesures

Dans ce contexte, les 26 collectivités dont figurent de nombreux réseaux d’initiative publique comme Anjou Numérique, ADSN, Charente numérique, Essone Numérique la Fibre 64 ou encore la région Grand Est et le département de la Seine-Saint-Denis, demandent aux opérateurs “de respecter les contrats existants et de mettre en œuvre deux actions complémentaires indispensables à la bonne réalisation des raccordements abonnés”.

Si les opérateurs n’obtempèrent pas sur ces deux points, « nous nous réservons le droit de prendre toute mesure à même d’améliorer fortement et durablement notre capacité à préserver l’intégrité du bien commun que constituent les nouveaux réseaux fibre optique de nos territoires. »

Source : UniversFreebox

Fin du réseau cuivre d’Orange : la fermeture de la commercialisation de l’ADSL passe à la vitesse supérieure chez les opérateurs

Les opérateurs ne proposent d’offres ADSL dans 6 nouvelles communes françaises. D’ici 2023 tous les habitants seront migrés vers la fibre ou une solution alternative.

Le plan de démantèlement du réseau cuivre d’Orange prévu d’ici 2030, se met petit à petit en place. Après une première expérimentation réussie en 2021 à l’issue de laquelle le réseau a été totalement fermé à Lévis-Saint-Nom, six communes intégralement fibrées font l’objet de nouveaux tests, à savoir Issancourt-et-Rumel, Vivier-au-Court, Vrigne-au-Bois, Gernelle dans les Ardennes, de Provin dans le Nord et de Voisins-le-Bretonneux dans les Yvelines. Depuis hier, les offres ADSL d’Orange, Free, SFR et Bouygues ou de téléphonie fixe n’y sont plus commercialisées. “Il s’agit de la fermeture commerciale du réseau cuivre, à partir du 31 mars 2022, dans ces six communes, pour les nouvelles demandes, les opérateurs ne pourront plus proposer d’offres sur cuivre”, nous informe la Fédération française des télécoms.

Dans un second temps, au plus tard début 2023, ce sont tous les services encore actifs sur ce réseau (ADSL, SDSL, VDSL, télésurveillance, téléassistance) qui seront définitivement coupés à l’occasion de la fermeture technique du réseau. À cette échéance, l’ensemble des clients devront avoir migré vers la solution la plus adaptée (fibre ou autre technologie alternative). “Tous les clients peuvent dès à présent se préparer à cet arrêt des services en contactant l’opérateur de leur choix pour identifier la solution qui leur convient”, précise la FFT. A l’heure où 70% des locaux français sont éligibles à la fibre dans l’Hexagone, les opérateurs télécoms vont donc progressivement arrêter de fournir les services ADSL par zones géographiques.

Depuis l’année dernière, l’opérateur historique procède également à des fermetures commerciales à la maille du point de mutualisation dans les cas où les opérateurs commerciaux d’envergure nationale sont déjà présents  (ce qui correspond à la maille de l’immeuble dans les zones très denses). A partir de la fermeture commerciale de ses offres, “Orange ne donne plus suite aux demandes de mises en service d’accès cuivre sur le marché de gros pour des accès grand public”, a fait savoir l’Arcep l’été dernier.

Source : UniversFreebox

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Qualité des réseaux fixes : la présidente de l’Arcep “ne supporte plus” certaines excuses

Nous portons l’ambition d’un accès à internet fixe de qualité, pour tous et partout. Et j’ai envie d’ajouter : qui fonctionne ! ” Laure de la Raudière, à la tête du régulateur des télécoms s’exprime sur la publication à venir du rapport “Territoires connectés”. Destiné aux acteurs de l’aménagement numérique du territoire, dont les collectivités, il s’intéresse à plusieurs thématiques phares, dont justement la qualité de service sur les réseaux fixes. Une nouvelle fois, l’Arcep monte au créneau.

Mauvais raccordements, interventions faites à la va-vite, sous-traitance exacerbée… Autant de sujets dont l’Arcep entend trop souvent parler depuis plusieurs mois maintenant. Les personnes et collectivités concernées interpellent régulièrement Laure de la Raudière pour résoudre ces problèmes, “et ce, à juste titre parce qu’il n’est pas acceptable d’avoir des défauts de qualité des pratiques des opérateurs tels qu’on les rencontre aujourd’hui” explique-t-elle.

Elle revient notamment sur la sollicitation importante des maires et agents municipaux par des administrés touchés par ces soucis. Elle affirme que “surveiller les raccordements et les points de mutualisation ou faire une hotline de service client pour l’opérateur” n’est “pas le rôle” de ces institutions. Laure de la Raudière pointe de nouveau du doigt l’urgence de régler ces problèmes et ne veut plus entendre les mêmes excuses : “je ne supporte plus d’entendre dire que c’est lié au fort déploiement et au fort raccordement. Dites ça aux personnes interrompues plusieurs fois par an, pendant plusieurs semaines…

Le réseau cuivre n’est pas oublié

En février dernier, l’opérateur historique a finalement transmis au régulateur les détails de la fermeture du réseau cuivre permettant d’accéder à la téléphonie ou à internet avec l’ADSL, d’ici à 2030. Si la fin de commercialisation des offres a déjà commencé, avec une fermeture réalisée zone par zone, il reste encore la coupure du signal. Pour que cela soit réalisé sans accrocs et que le réseau conserve une qualité de service décente en attendant qu’elle soit effective, les préfets se sont vus demander, via une circulaire du Premier ministre, de mettre en place des comités locaux pour un dialogue plus efficace et pour identifier les zones où Orange doit privilégier ses interventions.

Cependant, ces concertations tardent à se démocratiser. “Tous les comités locaux autour du cuivre n’ont pas encore été mis en place, notamment dans de nombreux départements où la qualité du réseau cuivre est pourtant dégradée. L’Arcep invite les élus concernés à se rapprocher des préfectures“.

Source : UniversFreebox

Le WiFi 6E relégué au second plan en attendant le WiFi 7 fin 2023

Face à la pénurie de pièces et des problèmes de la chaîne d’approvisionnement, le WiFi 6E est délaissé par les entreprises.

Une autre victime de la crise sanitaire. D’après le groupe Dell’Oro, spécialiste des études de marché, le WiFi 6E est en bien mauvaise posture. La faute notamment à des problèmes touchant la chaîne d’approvisionnement. Ainsi, très peu d’appareils compatibles se lancent sur le marché et les entreprises font le choix, face à cette pénurie, de la patience.

puisque cette norme est difficilement utilisable pour des raisons matérielles, les entreprises préfèrent attendre la certification du WiFi 7, avec des premiers équipements prévus à la fin de l’année prochaine. D’après Tam Dell’Oro, dirigeant le cabinet d’étude du même nom, la pénurie est à la fois dues aux arrêts de production lors de la crise sanitaire mais également à la migration importante vers le WiFi 6. « D’après ce que j’entends, les entreprises ont atteint la limite de leurs actifs et elles ont un grand besoin de mettre à niveau et de faire progresser leur infrastructure. Tout cela arrive en même temps » explique-t-elle. De nombreux fournisseurs lui ont également déclaré que “leurs clients avaient pris en compte le fait que les produits WiFi 6E étaient retardés. C’est la raison pour laquelle ils se sont repliés sur le WiFi 6, la livraison du WiFi 7 n’étant pas prévue avant la fin 2023.

Si le WiFi 6E propose certains avantages, notamment l’utilisation de la bande 6GHz à la largeur plus importante, permettant davantage de canaux, il semble qu’il faille se cantonner à un marché de niche selon la CEO. Une utilisation réservée donc aux applications pouvant tirer le meilleur parti de cette bande passante supplémentaire et de la plus faible latence proposée, comme la vidéo par exemple. Selon les industriels, la pénurie devrait se résoudre à la fin de l’année 2022.

Jusqu’à peu, en France, le WiFi 6E était encore un simple projet chez Free pour ses box. L’opérateur de Xavier Niel s’est pourtant récemment fait damer le pion par Bouygues Telecom, qui propose désormais cette technologie au sein de son offre haut de gamme, mais uniquement pour de nouveaux abonnés, sans avoir annoncé de lancement officiel.

Quant au WiFi 7, il est encore assez peu connu, avec des premières démonstrations en début d’année et comme ses prédécesseurs, il est plein de promesses. Le WiFi 7 disposerait alors d’un débit maximal théorique de 30 Gb/s, contre environ 10Gb/s pour le WiFi 6 et même s’il est très peu probable que ces débits soient atteints dans nos foyers, la différence reste impressionnante. Mais ce qui donne également l’ambition au standard sans-fil de remplacer la connexion filaire via un câble ethernet, c’est sa capacité à réduire la latence. Pour cela, il faudra ajouter des fréquences supplémentaires et doubler les tailles de canal en allant jusqu’à 320 MHz (contre 160 MHz pour le WiFi 6) ainsi qu’appliquer une nouvelle modulation.

Source : Le Monde Informatique

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OVH accuse Microsoft de concurrence déloyale et porte plainte

Le leader de l’informatique en ligne en France a porté ses préoccupations devant l’Union européenne.

Quand le Français s’attaque au géant Américain. La Commission européenne en charge des Affaires de concurrence ont reçu cet été une plainte de la part d’OVHCloud à l’encontre de Microsoft, l’accusant d’abuser de sa position dominante, notamment dans le cloud computing.

D’après les informations des Echos, cette plainte aurait été déposée conjointement avec deux sociétés européennes souhaitant rester anonymes et déplore certaines pratiques mises en place par la firme de Redmond. OVH accuse ainsi le géant américain de jouer de sa position avantageuse pour s’installer et prendre des parts de marché dans la location de serveurs informatiques en ligne (cloud computing). Le fait que Microsoft soit un leader dans les logiciels de bureautique et en joue représenterait ainsi une “atteinte à la concurrence loyale“, pour OVHCloud.

Les plateformes Cloud sont actuellement le vrai moteur de croissance du géant américain et OVH veut ainsi pousser la Commission européenne à s’intéresser au marché. Microsoft et sa technologie Azure sont les numéros deux du marché, derrière Amazon. La plainte concernerait notamment des tarifs préférentiels pour les clients de la suite Micosoft Office 365 lorsqu’ils les installent sur les serveurs. En cas de vente liée, une réduction encore plus importante serait alors appliquée.  Une situation jugée anti-concurrentielle, puisque les logiciels comme Word, Excel ou même plus récemment Teams sont devenus incontournables dans le monde des entreprises.

Microsoft pour sa part considère que ces logiciels sont disponibles peu importe l’infrastructure cloud et assure qu’on ne le reprendra plus à abuser de sa position, comme ce fut le cas dans les années 2000 sur le marché des navigateurs internet. La plainte est issue d’une longue réflexion pour OVH et la Commission annoncera dans les mois à venir si elle compte se pencher dessus.

Source : UniversFreebox

5G industrielle : l'Arcep débloque de nouvelles fréquences pour les expérimentations

A la suite du rapport sur la 5G industrielle remis au gouvernement le 3 mars, qui dressait un état des lieux des points de blocage empêchant les industriels d’expérimenter la 5G pour des réseaux privés dans de bonnes conditions, la ministre déléguée à l’Industrie Agnès Pannier-Runacher et le secrétaire d’Etat au Numérique Cédric O ont annoncé le 15 mars une mesure destinée à favoriser l’accès des industriels, des collectivités et des laboratoires de recherche à la 5G.

L’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, va ouvrir jusqu’au 31 décembre 2022 un « guichet » d’expérimentation dans la bande 3,8 – 4 GHz qui complètera la gamme de fréquences déjà accessibles (bandes 2,6 GHz TDD et 26 GHz). Ce guichet s’adresse notamment aux industriels, logisticiens, acteurs des secteurs de l’énergie, de la santé et de la ville intelligente qui veulent tester des cas d’usage.

USQU’À 100 MHZ DE SPECTRE
Un maximum de 100 MHz de spectre par acteur sera mis à disposition pour une durée de 3 ans. Ces fréquences proches de la bande « cœur » de la 5G (3,4 – 3,8 GHz), contrôlée par les opérateurs et donc moins facilement accessible, permettront aux industriels « d’accéder dès à présent à un écosystème mature et varié de terminaux et d’équipements », note le communiqué du gouvernement. En outre, la quantité de spectre sera plus de deux fois plus élevée que ce qu’il est possible d’acquérir dans la bande 2,6 GHz.

L’Arcep lance par ailleurs un portail permettant de visualiser sur une carte les ressources en fréquences disponibles et déjà attribuées. A ce jour, 15 projets d’expérimentations ont été validés dans la bande 2,6 GHz. Dans la bande 3,4 – 3,8 GHz des opérateurs, ces derniers sont contraints par l’Arcep d’activer les fonctions de « slicing » (prioriser une partie du réseau 5G pour des acteurs privés en fonction des usages) au plus tard en 2023.

Source : L’usine digitale

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Déploiement de la fibre, L’Arcep dresse le bilan :

L’Arcep a dévoilé le jeudi 10 mars les résultats de son suivi du marché des services fixes à haut et très haut débit pour le quatrième trimestre. Ce dernier exercice vient conclure une année où “le rythme des déploiements en fibre optique et de leur adoption s’est maintenu à un niveau élevé”.

Si la France est aujourd’hui le pays le plus fibré en Europe, elle le doit au déploiement accéléré depuis plusieurs années et à des investissements colossaux. En 2021,  5,6 millions de nouvelles lignes FttH ont été déployées, annonce le régulateur, une performance en ligne avec les objectifs bien que légèrement sous le niveau record atteint en 2020 (5,8 millions).

Au cours du quatrième trimestre 2021, 1,4 million de locaux supplémentaires ont été rendus raccordables à la fibre sur le territoire, soit environ 15% de plus qu’au trimestre précédent, mais 25% de moins que sur la même période de l’année précédente. Au total,  29,7 millions de locaux (70%) étaient éligibles au 31 décembre, soit 23% de plus qu’il y a un an.

Sur la même période, un record a été battu sur les réseaux d’initiative publique où pas moins de 910 000 locaux ont été rendus éligibles. Il s’agit du meilleur trimestre pour la zone d’initiative publique depuis le début des déploiements.

En revanche, “le rythme des déploiements des lignes FttH continue de ralentir dans la zone d’initiative privée, par rapport au trimestre précédent. Environ 320 000 locaux y ont été rendus éligibles, contre près de 390 000 le trimestre précédent”, note l’Arcep. Dans les “AMEL (appels à manifestation d’engagements locaux), 270 000 locaux ont été rendus éligibles contre 180 000 il y a un an.

Le gros bémol revient aux zones très denses. Orange, Free, SFR et Bouygues semblent éprouver de grandes difficultés à finir le travail dans les 106 communes les plus denses. “Le rythme insuffisant constaté dans les zones très denses ces derniers trimestres perdure”, constate une nouvelle fois amèrement le régulateur. Aujourd’hui, 88% des foyers sont couverts dans ces zones (6,7 millions).

Dans les zones moyennement denses (AMII), 86% des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé ont été rendus raccordables, et 93% du côté de SFR, lequel a un nombre beaucoup plus faible de communes à couvrir.

Source : universfreebox

Piratage, hameçonnage… comment piège-t-on le plus les Français sur le net ?

La plateforme d’aide aux victimes de cybercriminalité annonce avoir vu sa fréquentation augmenter de 101% en 2021, avec près de 2,5 millions de visiteurs173 000 personnes sont venues chercher de l’assistance sur la plateforme. La majorité des demandes chez les particuliers sont portées sur trois types d’attaques en particulier : l’hameçonnage (phishing) représente 21% des demandes, le piratage de compte en représente 19% et enfin le faux support technique représente 13% des demandes.

Le phishing est donc la menace la plus fréquente et notamment sa version par SMS, nommée le Smishing. Concrètement, la pratique vise à vous faire cliquer sur un  lien envoyé et tous les prétextes sont bons : compte bientôt résilié, bon plan, urgence de sécurité… Le premier motif de hameçonnage invoqué est pour le malfrat de prétendre que vous détenez des images ou du contenu pédopornographique, mais les hackers n’hésitent pas à varier les techniques, en se faisant passer pour des supports techniques, en prétendant une livraison de colis etc…

D’autres cas restent également assez présents, même si minoritaires : on continue de compter encore des demandes d’assistance concernant le chantage à la webcam ou encore la violation des données personnelles. A noter que pour les entreprises, la menace principale reste les rançongiciels, en hausse même cette année. Pour rappel, il s’agit de malwares s’installant dans votre système et verrouillant vos données (voire votre appareil) et vous demandant une rançon (d’où le nom) sous peine de perdre ce qui a été verrouillé

Source : Universfreebox

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Les signalements sur la plateforme Cybermalveillance ont augmenté de 65% en 2021

Plus de 173 000 demandes ont été enregistrées en 2021 sur le site gouvernemental Cybermalveillance, soit une augmentation de 65%, d’après un nouveau rapport publié ce mardi 8 mars révélé par Franceinfo. Créé par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) et du ministère de l’Intérieur, il s’agit d’un dispositif d’aide aux victimes d’actes de cybermalveillance permettant d’effectuer des signalements et d’obtenir une assistance.

Dans les détails, 90% des signalements proviennent des particuliers, 8% sont issus des entreprises et 2% des collectivités. Plus de 10 300 entreprises ou associations et 2100 collectivités ou administrations ont été assistées en ligne, d’après le rapport.

2,5 MILLIONS DE VISITEURS UNIQUES

Le site a également enregistré un doublement de sa fréquentation sur l’année 2021. Il a reçu près de 2,5 millions de visiteurs uniques. Ce qui confirme « l’intérêt des populations pour les services offerts et les nombreux contenus originaux produits à destination de tous les publics », analyse la plateforme gouvernementale.

Le rapport recense 47 formes de cybermalveillance. L’hameçonnage (phishing) – une technique frauduleuse destinée à leurrer l’internaute pour l’inciter à communiquer des données personnelles – arrive en tête des signalements des particuliers. Il représente 31% des recherches d’assistance et progresse de 82% chaque année. L’hameçonnage par SMS a été particulièrement important. « Les cybercriminels profitent du développement des services d’information réalisés par SMS des administrations, des banques ou des livreurs, pour crédibiliser leurs attaques », souligne le rapport. La deuxième place revient au piratage de comptes en ligne (19%) et la troisième aux fraudes aux supports techniques (13%).

AUGMENTATION FULGURANTE DES VIOLATIONS DE DONNÉES

Sans grande surprise, l’année 2021 a aussi été marquée par les violations de données personnelles qui regroupent une grande variété de situations (fuite de données, vol de données…). Elles représentent 9% des recherches et progressent de 200% par rapport à 2020. Les exemples médiatisés ont été nombreux, tels que le vol de données à l’AP-HP ou 700 000 résultats de tests du Covid-19 exposés dans une base de données non sécurisée.

Bien qu’assez représentatifs, ces chiffres ne montrent que la partie émergée de l’iceberg. En effet, toutes les victimes d’incidents de sécurité ne font pas un signalement sur la plateforme gouvernementale.

Source : usinedigitale

Télécoms : l’Arcep affine ses cartes de couverture mobile des opérateurs

Choisir son opérateur mobile constitue souvent un casse-tête. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ne pratiquent pas les mêmes prix. Surtout, il ne proposent pas les mêmes niveaux de couverture et de qualité de service avec leurs réseaux 3G, 4G ou 5G. Pendant des années, les consommateurs n’avaient d’autre choix que de se fier aux cartes de couverture mobile des opérateurs. Beaucoup d’élus locaux fustigeaient ces documents. Ils les jugeaient peu fiables, arguaient qu’ils ne reflétaient souvent pas la réalité – en particulier dans les campagnes et zones « blanches » et « grises » où le mobile ne passe pas, ou très mal. C’est la raison pour laquelle l’Arcep, le régulateur des télécoms, a lancé le site « Mon réseau mobile » en 2017.

Cette plateforme cartographique permet à tous les Français de vérifier la couverture mobile des opérateurs. A partir d’une adresse, il est ainsi possible de comparer les réseaux d’Orange, de SFR, de Bouygues Telecom et Free, de voir s’ils couvrent correctement un territoire, ou encore d’avoir une idée des débits descendants et montants. Tous les ans, l’Arcep met à jour cet outil avec les tests effectués pour son enquête annuelle sur la qualité des services mobiles. Mais le régulateur a franchi un palier en y ajoutant un gros volume de mesures issues d’applications de crowdsourcing.

Lever le voile sur les territoires mal couverts

Au total, pas moins de 200.000 mesures ont été ajoutées – ce qui est considérable au regard des 2.000 tests effectués chaque année par l’Arcep. Celles-ci ont été réalisées par des particuliers via les applications spécialisées 5Gmark (Mozark) et SpeedChecker. Ces informations sont toutefois à interpréter avec certaines précautions. « Par exemple, il est impossible de savoir à coup sûr si l’utilisateur a réalisé la mesure à l’intérieur ou à l’extérieur d’un bâtiment », précise le régulateur dans un communiqué. Un point important, puisqu’il est parfois beaucoup plus difficile de capter correctement un réseau mobile dans un immeuble aux murs épais.

Il n’empêche que ces mesures crowdsourcées constituent une avancée significative pour affiner et enrichir « Mon réseau mobile ». Cette démarche s’inscrit dans une politique plus large de l’Arcep dite de « régulation par la data ». En levant le voile sur les territoires peu ou mal couverts par les opérateurs, le régulateur espère qu’ils investiront davantage dans ces territoires. L’objectif est, in fine, que les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free cherchent davantage à se différencier par la qualité des réseaux, et pas seulement par les prix des abonnements.

Source : La Tribune

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Orange a choisi Nokia pour son coeur de réseau 5G dès 2023

La 5G d’Orange atteindra ses pleines capacités à partir de l’année prochaine, avec l’aide de l’équipementier finlandais.

Depuis le début de son déploiement en fin d’année 2020, la 5G opère sur un coeur de réseau 4G. Ce choix limitait ainsi les capacités de la nouvelle génération de téléphonie mobile, tant en termes de débit qu’en terme de latence par rapport à ses apports prévus. La raison était simple : il était nécessaire d’éviter la surcharge des réseaux 4G face à la croissance importante des usages de data mobile. Maintenant que la 5G commence à se déployer dans de nombreuses villes, Orange annonce passer à la vitesse supérieure en 2023.

Ainsi, la 5G dite “Stand Alone” (SA), opérant sur un coeur de réseau 5G sera déployée comme prévu à partir de 2023 en France par l’opérateur historique. Pour cela il faudra bien sûr des équipements spécifiques et Orange annonce aujourd’hui avoir choisi Nokia pour le coeur de réseau 5G en France. “2022 est une année de préparation, de tests et de déploiement permettant des lancements commerciaux à partir de 2023. Orange mobilise ses experts et met en place une usine d’intégration réseaux pour tester et valider les chaînes techniques ainsi que la performance des services de bout en bout et pour réaliser des tests avec des utilisateurs” annonce l’opérateur historique. Une extension du partenariat déjà signé avec l’opérateur en 2020 donc.

En plus de ce partenariat, l’opérateur annonce également faire équipe avec Oracle Communications pour la signalisation et le routage du coeur 5G pour tous les pays. Orange explique que pour les autres fonctions du réseau, notamment la radio, une mise à jour logicielle des équipements existants est prévue. Certains industriels peuvent déjà tester la 5G SA d’Orange dans des structures établies par le telco nommées Orange 5G Lab, mais aussi pour des clients B2B utilisant des solutions de réseaux privés mobiles d’Orange Business Services.

Qu’apporte la 5G Stand Alone ?

La 5G SA apporte des performances accrues en termes de débit montant pour l’utilisateur final et une latence plus faible. Pour les entreprises, elle répond au besoin de connectivité flexible, évolutive, fiable et sécurisée pour les usages en temps réel. Certains usages techniques sont déjà évoqués par Orange, comme la possibilité de découper virtuellement le réseau 5G, de prioriser certaines tranches pour des besoins spécifiques ou encore d’offrir différents niveaux de qualité et de sécurité.

Source : universfreebox

Réseau mobile : mettre fin aux zones blanches, oui, mais comment gérer l’après ?

Le New Deal Mobile est un projet louable, mais sera-t-il viable ? L’UFC-Que Choisir se questionne sur certaines problématiques inhérente à la couverture mobile en France.

Le chantier est important et si les opérateurs peuvent rencontrer certains problèmes pour le déploiement de leurs antennes, il avance bien. Depuis quatre ans, Orange, Free, Bouygues et SFR s’attellent en effet à couvrir au mieux les zones dites “blanches”, sans réseau mobile. Une obligation issue d’un accord signé entre les quatre telcos et l’Etat, nommé “New Deal”, visant à généraliser la 4G partout sur le territoire. Chaque année, de nouveaux sites sont intégrés dans l’accord, avec par exemple 608 nouveaux sites à déployer annoncés cette année, pour une activation d’ici deux ans.

Un projet qui “changera bel et bien la vie de milliers de riverains et de touristes”, concède l’association de consommateur UFC-Que Choisir. Mais cette dernière se questionne : pourrait-il résoudre durablement la question de la fracture numérique ? “Pendant encore très longtemps, de nombreux endroits retirés resteront coupés du monde, sans réseau“, affirme-t-elle. Mais d’autres problématiques se présentent.

En effet, l’association pointe du doigt le fait que même si une antenne est effectivement mise en service en zone blanche, rien ne garantit un accès au réseau pour tous ses habitants. En zone rurale, un village “couvert” peut également comprendre des hameaux ou des habitations excentrées qui eux ne sont pas situés dans le rayon d’action de l’installation et se retrouvent donc privés de réseau mobile. De plus, les frontières villages ne sont pas toujours immuables : “il suffira par exemple qu’un lotissement soit bâti ici ou qu’un camping ouvre ses portes là pour que celle (l’antenne; NDLR) couvrant la zone ne réponde plus à la demande“.

L’association de consommateur se questionne alors sur la possibilité pour les opérateurs de modifier leurs infrastructures pour répondre à ces éventuels changements. Il n’est en effet pas inscrit dans le New Deal que ces derniers aient une obligation à faire évoluer leurs équipements en ce sens. D’autant plus qu’Orange, Free, Bouygues et SFR ont d’ores et déjà fort à faire ailleurs. Ne serait-ce que sur le mobile, le déploiement de la 4G et surtout de la 5G bat son plein à travers tout le territoire et mobilise déjà des moyens importants. Une problématique déjà importante à l’heure où les usages de l’internet mobile explosent (+40% chaque année selon certains opérateurs) et où la 5G a été introduite notamment comme une solution pour désengorger le réseau 4G.

Source : UniversFreebox

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Orange, Bouygues et SFR étudient la fin de la 3G en France

Les abonnés Free Mobile, Orange et Bouygues Telecom ont d’ores et déjà été alertés leurs abonnés que la 3G risque de ne plus être disponible sur les terres de l’oncle Sam dès aujourd’hui, s’ils s’y rendent. Plus proche de chez nous, l’Allemagne et le Danemark ont déjà mis fin à cette technologie et d’autres pays pourront s’y mettre dans les années à venir. Qu’en est-il de l’Hexagone ? Si rien n’est encore acté, la question de désactiver ce réseau n’est cependant pas totalement écartée par les opérateurs.

Car contrairement à d’autres chantiers de taille dans le monde des télécoms, la fin de 3G peut se faire assez simplement et doit simplement venir des opérateurs. Anaël Bourrous, chargé de mission au sein de la direction “mobile et innovation” à l’Arcep précise en effet que “l’attribution des fréquences est neutre technologiquement donc les opérateurs sont libres d’arrêter la 2G ou la 3G s’ils le souhaitent”. Si aucun accord de l’Etat ou d’une quelconque autorité n’est nécessaire

Le directeur général de la Fédération Française des Télécoms, regroupant notamment Orange, Bouygues Telecom et SFR (mais pas Free), explique que si les opérateurs ne sont pas fermés à l’idée, il n’y a pas vraiment de consensus.

Un marché pas assez mûr pour une extinction immédiate

A l’heure où le déploiement de la 5G bat son plein et qu’une grande partie du territoire est couvert en 4G, avec une obligation pour les opérateurs de basculer les sites sur cette technologie d’ici à la fin de l’année, pourquoi attendre ? La 3G ne propose ni une meilleure couverture ni un meilleur service que les technologies activement déployées par Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR. Cependant, il reste encore beaucoup d’utilisateurs des anciens réseaux (2G et 3G) en France.

Notamment du côté des professionnels, avec une majorité de terminaux dans le secteur étant 2G/3G, sur un marché comprenant 22 millions d’appareils répertoriés par l’Arcep. Des machines de paiement, des horodateurs ou encore des ascenseurs ou des compteurs d’énergie… Si l’usage de la 3G relève d’un calvaire pour un individu lambda, il est encore nécessaire pour de nombreux services.

Éteindre la 2G ou la 3G ?

Pourquoi éteindre la 3G au lieu de se débarrasser d’une génération encore plus ancienne ? La réponse n’est finalement pas si simple, comme l’explique l’Arcep. « Plusieurs scénarios d’extinction sont envisageables. Arrêter la 3G offre la possibilité d’un repli sur les réseaux 2G, l’inverse n’est pas vrai. Par ailleurs, la 3G a l’avantage d’avoir une meilleure couverture, mais davantage de professionnels dépendent de la 2G » souligne le gendarme.

Michel Combot, de la FFT, pour sa part explique que “l’intérêt d’arrêter la 3G, c’est que son accès à internet peut être remplacé par la 4G et qu’elle permettra de réallouer davantage de fréquences. ”

Source : Universfreebox

New Deal : 608 nouveaux sites 4G à construire en zone rurale d’ici 2 ans par Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free

A l’heure où 1227 sites ont déjà été mis en service dans le cadre du dispositif de couverture ciblée du New Deal, l’Etat identifie 608 nouveaux sites 4G à construire par les opérateurs dans les 24 mois.

Quatre ans après la signature du New Deal Mobile, le bilan est positif, même si les efforts doivent se poursuivre. L’accord signé en janvier 2018 entre l’État, l’Arcep et les telcos vise à généraliser la 4G partout sur le territoire et réduire la fracture numérique.

Fin 2021, les sites 3G en propre de chacun des opérateurs ont basculé en 4G, l’objectif est atteint. Dans le même temps, 2 319 anciens sites ZB CB (zones blanches centres-bourgs) ont basculé en 4G pour les 4 opérateurs soit 89 % de l’objectif à atteindre d’ici fin 2022. En ce qui concerne le dispositif de couverture ciblée, 1227 nouveaux pylônes 4G multi-opérateurs ont été construits et mis en service.  L’objectif est de construire 5000 nouveaux sites par opérateur identifiés par les élus de terrain au sein d’équipes projets locales d’ici fin 2026.

Pour y arriver, le gouvernement dévoile chaque année une nouvelle liste de sites identifiés par les collectivités territoriales à couvrir par Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom dans un délai de 24 mois. C’est une nouvelle fois le cas aujourd’hui, Cédric O, secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, annonce avoir signé les 21 décembre 2021 et 16 février 2022 deux arrêtés ministériels définissant 608 nouveaux sites, jusqu’alors non ou mal couverts en téléphonie mobile.

Dans ce cadre, l’Etat a déjà pris depuis l’été 2018, 11 arrêtés identifiant 2986 sites. Avec ces nouveaux arrêtés, ce sont désormais 3594 sites au total qui vont bénéficier d’une amélioration de la couverture mobile. 1227 sites ont déjà été mis en service dans ce cadre depuis le lancement du New Deal mobile.

« A chaque nouveau pylône mis en service, c’est la vie quotidienne de Françaises et de Français qui change. Alors que le numérique est plus que jamais essentiel pour échanger, travailler ou encore s’informer et se divertir, l’Etat ne relâche pas son engagement pour améliorer, chaque jour, la couverture mobile » déclare Cédric O.

Source : Universfreebox

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Observatoire ANFR : au 1er janvier 2022, plus de 31600 sites 5G et 58800 sites 4G autorisés par l’ANFR en France

L’Agence nationale des fréquences (ANFR) actualise son observatoire mensuel des déploiements des réseaux mobiles ainsi que Cartoradio.fr, plateforme cartographique qui répertorie l’ensemble des sites radioélectriques autorisés sur le territoire français.

Au 1er janvier, l’ANFR a autorisé au total 59 585 sites de réseaux mobiles en France, toutes générations confondues (+ 225 sur le mois de décembre).

Déploiement de la 5G

31 650 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 5 sites en Outre-Mer.

22 180 d’entre eux sont déclarés techniquement opérationnels1 par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G.  Seuls 3 sites n’hébergent que de la 5G.

Sur le mois de décembre, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 2,2 %.

Selon les déclarations des opérateurs, 70,1 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels.

En France, quatre bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G. Par rapport au mois dernier, une nouvelle bande – la bande 1 800 MHz – est désormais utilisée en Guyane :

  • 18 929 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 13 504 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 5 nouveaux sites 5G ont été autorisés dans la bande 1800 MHz en décembre en Guyane (Outremer Telecom) ;
  • 12 491 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 7 433 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 15 208 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR), dont 9 185 sont déclarés techniquement opérationnels.

Certains des sites autorisés sont mutualisés : la somme des sites autorisés par bande de fréquences est plus élevée que le total des supports autorisés.

Cisco va investir 50 millions d'euros pour faire monter en compétences les PME et les industriels dans les domaines de la cybersécurité et de l'IoT.

Lors de la dernière édition de Choose France, sommet dédié aux investissements étrangers, Cisco a annoncé un investissement de 50 millions d’euros sur trois ans dans l’accompagnement des entreprises françaises et la formation en cybersécurité. L’entreprise américaine spécialiste de l’IT et des réseaux détaille ce programme, qui passera par la création de modules de formation, le déploiement de ressources dans les entreprises, la création de démonstrateurs et le recrutement pour des initiatives de co-innovation et de co-développement.

FORMATION À LA CYBERSÉCURITÉ
« Depuis 2015, Cisco a investi plus de 300 millions d’euros en France. Nous essayons toujours de coller aux priorités du gouvernement, et en ce moment, dans le cadre du plan de relance, le numérique joue un rôle prépondérant », déclare Laurent Degré, le directeur général de Cisco France, à L’Usine Digitale.

Le premier volet de ce plan d’investissement concerne la formation en cybersécurité. L’objectif est de former 100 000 personnes à ses enjeux, étudiants (IUT, universités, écoles d’ingénieurs), et chefs d’entreprise. Les modules de formation de Cisco, qui ne se limitent pas à ses technologies, s’intégreront dans les cursus des établissements, de l’Afpa en ce qui concerne la formation professionnelle, et de l’IUMM, première fédération patronale de l’industrie. En tout, Cisco compte sur un réseau de 1200 partenaires sur le territoire.

TRANSFORMATION DIGITALE DES PME ET DE L’INDUSTRIE
Le deuxième volet consiste à accompagner les PME dans l’accélération de leur transformation digitale, qui comprend également le volet cybersécurité. « Les PME représentent un tiers du PIB, 50% de l’emploi et 90 des sociétés en France. Selon une étude que nous avons fait réaliser par Ipsos, 50% des patrons de PME n’ont pas de politique de cybersécurité, ou ne sont pas certains de son efficacité », explique Laurent Degré. Cisco passera par les opérateurs télécom pour packager des services « abordables » et « consommables » dédiés aux PME (connectivité réseau, cybersécurité…). Il va notamment lancer une offre avec SFR, et Nomios, un intégrateur réseau et sécurité. L’entreprise, qui fera partie du Campus Cyber qui doit ouvrir prochainement à La Défense, a également scellé un partenariat avec Cybermalveillance.fr, qui assiste les entreprises victimes de cyberattaque.

Enfin, le troisième volet concerne la transformation digitale de l’industrie, et plus particulièrement le « rapprochement entre l’OT (la technologie utilisée dans les processus de fabrication) et de l’IT, à travers l’IoT ».  « L’investissement sera conséquent sur cette partie », précise le directeur général.

Source : l’usine digitale

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Où en sont les pays européens dans leur transformation numérique ?

Transformation numérique des entreprises, formation, connectivité et services d’administration en ligne sont les secteurs étudiés par la Commission européenne pour faire le bilan des progrès des Etats dans le domaine du numérique. Tous les ans, la Commission publie son indice relatif à l’économie et à la société numériques (DESI). La France se positionne à la 15ème place sur les 27 pays européens dans ce rapport qui est dominé par le Danemark suivi de la Finlande, la Suède et les Pays-Bas.

Comme chaque année, la Commission européenne fait le bilan des progrès des Etats membres dans le domaine du numérique. La France est classée en 15ème position de cet indice relatif à l’économie et à la société numériques (DESI) pour 2021. Le quatuor de tête comprend le Danemark, la Finlande, la Suède et les Pays-Bas. La Commission ajoute que « les progrès les plus marqués par rapport à l’année dernière ont été observés en Irlande et au Danemark, suivis des Pays-Bas, de l’Espagne, de la Suède et de la Finlande ».

Quatre thématiques sont prises en compte pour cette étude : les compétences des utilisateurs de l’Internet et les compétences numériques avancées ; la connectivité (couverture du très haut débit, prix, etc.) ; la transformation numérique des entreprise et le commerce électronique ; les services publics numériques. Le rapport DESI 2021 présente des données issues du premier ou du deuxième trimestre de 2020.

LES ENTREPRISES FRANÇAISES À LA TRAÎNE
La France se situe dans la moyenne des pays européens en ce qui concerne le volet formation et a amélioré ses performances en ce qui concerne la connectivité. Toutefois, la couverture du réseau à très haute capacité (53%) et la couverture en haut débit rapide (69%) restent inférieures à la moyenne européenne (respectivement 59% et 87%).

Surtout, la France occupe la 19ème place concernant la transformation numérique des entreprises. Près d’une entreprise sur deux a recours au partage électronique d’informations (la moyenne est de 36% dans l’UE) et 22% se sont emparées du sujet big data (contre 14% en moyenne dans l’UE). Mais, l’utilisation des technologies cloud, de l’intelligence artificielle et des factures électroniques est inférieure à la moyenne de l’UE (respectivement 21%, 19% et 23%). De même, les PME française vendent moins en ligne que la moyenne de l’UE.

DES INVESTISSEMENTS QUI VONT PORTER LEURS FRUITS ?
Mais la France a investi massivement dans la transformation numérique de son économie notamment aux niveaux des technologies d’intelligence artificielle, de cybersécurité et de l’informatique quantique. Secteurs dans lesquels des feuilles de route ont été établies avec des financements significatifs. Ces mesures « devraient avoir une incidence significative sur la transformation numérique de l’économie française et sur le renforcement des capacités liées aux technologies numériques clés », note la Commission. La France parviendra peut-être à gagner quelques places au classement l’année prochaine.

Source : L’usine digitale

Quand les chauffeurs Uber s’occupent aussi des armoires fibre

La sous-traitance dans le cadre de l’entretien du réseau télécom peut parfois aller très loin.

Prêt à tout pour l’objectif 100% fibre en 2025. Si des efforts significatifs sont mis sur la quantité des prises déployées en France, avec près de 87% de foyers éligibles prévus en fin d’année, les opérateurs doivent cependant avoir recours à d’autres entreprises pour prendre en charge les interventions de terrains. Cependant, il arrive que les techniciens ne soient pas vraiment très bien formés, voire même, n’aient pas qu’un seul métier dans la journée…

C’est en tout cas ce que relate Huseyin Duran, directeur des systèmes d’information à Aulnay-sous-bois au Figaro. “On a vu des chauffeurs Uber faire des interventions“, témoigne-t-il, pour prouver que tous les branchements ne sont pas forcément faits par des techniciens de métier.  Entre deux courses, un chauffeur de VTC peut donc se retrouver à devoir réparer la situation d’un abonné fibre et des questions se posent alors. Ce genre de situation pourrait pousser le technicien à aller très vite dans son action, pour ne pas louper une course importante et pourrait ainsi engendrer des frais supplémentaires pour réparer d’éventuelles erreurs par exemple.

Le problème de la sous-traitance à multiples étages n’est pas inconnu des régulateurs. La présidente de l’Arcep expliquait en effet recevoir chaque semaine des lettres d’élus expliquant que des armoires de fibre n’avaient pas été réparées, ou qu’un abonné avait été débranché au profit d’un autre, voire même de dégâts sur les armoires… Elle avait d’ailleurs mis un coup de pression à Orange, Free, Bouygues et SFR pour qu’ils assurent une bonne qualité de déploiement, déjà en avril 2021.

Source : Lucas Musset

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Confidentialité des données : un tiers des entreprises n’ont pas de plan

En amont de la journée européenne de la protection des données, des analystes de Forrester ont livré leurs commentaires chiffrés sur l’état du marché

Selon la société d’études Forrester, un tiers des entreprises dans le monde n’ont pas de plan. En revanche, 67% ont adopté un programme formel de confidentialité. 52% ont nommé un responsable dédié. Celui-ci, dans 27% des cas, dépend directement de la direction générale.

« Indépendamment de la zone géographique, de la taille des organisations et de leur secteur, la protection de la confidentialité est devenue une priorité pour pratiquement toutes les entreprises », a expliqué Enza Iannopollo, analyste chez Forrester.  « Les réglementations sur la protection de la vie privée, ainsi que les attentes croissantes des clients et des employés en la matière, expliquent la tendance ».

Pour se protéger, « le chiffrement est l’une des principales technologies mises en œuvre aujourd’hui. Les technologies dédiées à la protection de la confidentialité, ainsi que les logiciels de formation dans ce domaine, figurent également en tête de liste des outils des décideurs privacy », a ajouté l’analyste.

Selon Forrester, 7 employés sur 10 souhaiteraient que leurs données personnelles ne soient pas utilisées, sans consentement, à des fins d’analyse des effectifs.

54% plaident même pour un renforcement de la protection de la confidentialité sur le lieu de travail. Par ailleurs, 47% déclarent prendre des mesures « actives » pour réduire la quantité de données personnelles qu’ils partagent avec leur employeur.

Aussi, selon une autre étude (Dell technologies), 74% des 1000 décideurs informatiques interrogés pensent que leur entreprise est dorénavant plus exposée au risque de perte de données qu’elle ne l’était avant la pandémie et la bascule massive vers le travail à distance.

Or, le marché des outils et services de protection de la confidentialité pour les utilisateurs finaux ne se limite pas aux VPN et à la lutte contre le vol d’identité : il existe des outils anti-surveillance ou encore de la cybersécurité sous forme de service de conciergerie, entre autres.

Pour Heidi Shey, une autre analyste de Forrester, la technologie est incontournable, mais ce sont « les comportements » qui ont « le plus d’impact au quotidien ». Les organisations ont donc intérêt à fournir à leurs employés les moyens d’améliorer les pratiques dans ce domaine.

 

Source : Silicon.fr

Bouygues Telecom étoffe son offre de visioconférence et messagerie instantanée pour les PME

Keyyo, une filiale de Bouygues Telecom Entreprises connue pour ses offres de téléphonie fixe et autres solutions à destination des TPE et PME, muscle son offre. Keyyo a annoncé mardi 18 janvier 2022 proposer deux nouveaux services : une solution de visioconférence baptisée Keyyo Visio et un service de messagerie instantanée baptisé Keyyo Connect.

DES SOLUTIONS FACILES À UTILISER
Pour Keyyo Visio, Bouygues Telecom s’est appuyé sur la solution de la start-up Apizee qu’il a racheté en septembre 2020. La jeune pousse développait des solutions de vidéo-assistance reposant sur sa plateforme technique sécurisée CPaaS (Communication Platform as a Service) qui est notamment basée sur le protocole WebRTC. Ce protocole permet de proposer des solutions pour lesquelles il n’est pas nécessaire d’installer un logiciel et qui peuvent fonctionner sur des terminaux aussi variés que des smartphones, des tablettes, des drones ou encore des casques et lunettes connectés.

Toutefois, Bouygues Telecom ne précise pas le fonctionnement de Keyyo Visio. L’entreprise ajoute que les données sont hébergées en France sur des data centers d’OVHcloud. Ce détail est important puisque cela lui permet d’échapper au Cloud Act américain. Ce texte permet aux autorités américaines d’ordonner la divulgation des données stockées par des entreprises américaines (AWS, Microsoft Azure ou Google Cloud) quelle que soit leur localisation. De même, pour Keyyo Connect l’hébergeur est Keyyo. Côté sécurité, les services Keyyo Connect et Keyyo Visio sont sécurisés avec des flux qui sont chiffrés de bout en bout.

Source : l’usine digitale

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5G : un collectif exigeant une expertise plus poussée des risques a été débouté en appel

Une nouvelle fois renvoyé dans les cordes. La Cour d’appel de Paris vient en effet de confirmer un verdict rendu le 16 mars 2021 par le tribunal judiciaire de Paris, dans une affaire opposant un collectif baptisé Procès 5G face à Orange, Free, Bouygues et SFR. Ces militants anti-5G exigeaient une expertise pour s’assurer que toutes les mesures ont été mises en œuvre concernant la protection des données face aux cyberattaques, les risques sanitaires liés aux ondes et l’environnement.

Dans un arrêt du 5 janvier 2022, la juge a estimé que le travail avait été effectué, notamment par plusieurs autorités administratives, et rappelé que les opérateurs étaient soumis à des contraintes légales. Les télcos sont en effet encadrés par “la réglementation en vigueur relative aux exigences essentielles nécessaires pour garantir la protection de la santé des personnes”.

Pas d’impact selon l’ANFR et l’Anses

En décembre 2021, l’ANFR dévoilait les premiers résultats d’une étude à grande échelle sur l’exposition du public aux ondes. Le résultat était clair : l’exposition reste sensiblement la même, peu importe l’activation de la 5G. Par la voix de son directeur général, l’autorité administrative expliquait d’ailleurs pourquoi. Quelques mois plus tôt, l’Anses publiait aussi son rapport sur la 5G, assurant qu’il n’y a pas de risques nouveaux pour la santé.

 

Source : Next Inpact

Fibre optique : Orange modernise ses infrastructures pour éviter la saturation

Les Français sont de plus en plus friands de fibre optique et les demandes de raccordement en augmentation, obligeant les opérateurs à moderniser leurs infrastructures. Orange raconte comment il a opéré une mise à jour sans accroc.

“La totalité des 10 000 lignes ont été migrées (coupure + soudure) en 3 semaines. Aucune réclamation n’est à noter suite à l’opération”, se félicite Orange. L’opérateur a dû construire un nouveau NRO (Nœud de Raccordement Optique) à Vienne, commune dans le département de l’Isère. La raison ? Celui-ci créé il y a une dizaine d’années ne suffisait plus et arrivait à saturation.

L’opérateur historique devait migrer toutes les lignes existantes, en minimisant l’impact sur les 10 000 clients concernés. “Ceux-ci ont été prévenus 3 semaines à l’avance par leur opérateur (Bouygues Telecom, Lasotel, Free, SFR et Kosc Telecom) de la coupure de quelques heures”, explique Orange.

Comme le nombre de foyers raccordables à la fibre optique, celui des abonnés FTTH croit de trimestre en trimestre. Il atteignait ainsi les 13,4 millions au 30 septembre 2021, soit 76 % du parc d’abonnés très haut débit (supérieur à 30 Mbit/s en téléchargement/download). Des infrastructures correctement dimensionnées à une époque peuvent ainsi ne plus l’être aujourd’hui. D’où la nécessité de les moderniser.

Source : UniversFreebox

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Fermeture du réseau cuivre d’Orange : 10 millions de foyers n’ont plus accès à l’ADSL depuis fin 2021

Une page commence à se tourner pour l’opérateur historique avec une première étape dans la fermeture commerciale du réseau cuivre. 10 millions de Français n’y ont plus accès depuis la fin de l’année.

Ce n’est un secret pour personne. Avec la fibre optique déployée à tour de bras, le réseau cuivre vit sa dernière décennie.

10 millions de foyers n’y auront plus accès fin 2021

Fin 2021 annonce une première grosse étape dans ce démantèlement. “Nous avons l’ambition de fermer d’ici la fin de l’année 2021 10 millions de foyers”, a en effet indiqué Nicolas Guérin, lors la conférence de l’Arcep sur les territoires connectés qui s’est déroulée le 4 avril.

Concrètement, pour ces 10 millions de foyers, fibrés et éligibles aux offres FTTH des quatre principaux opérateurs, l’ADSL ne sera disponible commercialement. “La fermeture technique se fera plutôt en 2022”, a d’ailleurs précisé le secrétaire général d’Orange.

Des expérimentations à grande échelle

Orange a mené une expérimentation de démantèlement total, à Lévis Saint Nom, commune intégralement fibrée dans le département Yvelines, en Île-de-France. L’opérateur historique en prévoit d’autres en 2022. “Il faut une expérimentation sur une ville plus grande, sans doute en Île-de-France. Il en faut aussi sur des villes où il y a des RIP, en outre-mer et dans des zones où il y a plus d’entreprises”, a en effet expliqué Nicolas Guérin.

Une qualité de service qui doit rester au rendez-vous

Comme son prédécesseur, Laure de la Raudière, la nouvelle présidente de l’Arcep, a toutefois rappelé que le déploiement de la fibre optique et la rentabilité en baisse du réseau cuivre ne doivent pas être des motifs pour délaisser le réseau cuivre et les abonnés pâtir de son mauvais état. Il faut que les clients ADSL “puissent avoir un service de qualité jusqu’à ce qu’on puisse les basculer sur la fibre”, avait-elle alors insisté, dénonçant un “calvaire” pour les abonnés et une situation “inacceptable” à ses yeux.

Cybersécurité : la double authentification n’est plus aussi efficace contre les pirates

Un mot de passe et un code reçu pour valider, une manière simple de protéger votre compte d’un piratage de mot de passe. Pourtant, de plus en plus d’outils apparaissent chez les hacker pour contourner l’authentification à doubles facteurs. D’après une étude de l’Université Stony Brook et Palo Alto Networks, plus de 1200 outils circulent et rendent la sécurité de cette méthode presque dérisoire. Le problème réside notamment dans les cookies de connexion.

Si en effet, certaines solutions peuvent exister pour récupérer un sms contenant un code de validation par exemple, des outils plus pratiques et moins contraignants ont été développés pour accéder à vos comptes. La clé réside dans votre navigateur et notamment dans les cookies. Ces petits fichiers contiennent en effet toutes les données nécessaires, pour qui sait les utiliser, à prouver l’authentification de votre connexion.

En général, deux modes opératoires sont adoptés par les hacker : infecter leur victime avec un malware spécialisé pour collecter ces cookies, ou les aspirer directement en se faisant passer pour un hotspot public. Si ces fichiers ont une date limite d’expiration, certains comptes comme Facebook, Instagram ou Tik Tok permettent une utilisation assez longue de ces dernier, ce qui forcément représentera un risque accru pour les personnes ciblées.

Une faille assez béante pour un système qui ironiquement, avait été présenté par de nombreuses plateformes comme une solution viable, certaines forçant même l’activation de cette authentification. Rappelons cependant qu’encore aujourd’hui, certains choisissent de ne tout simplement pas activer la 2FA. Dans tous les cas, le problème des cookies devra bien être étudié un jour ou l’autre si l’on souhaite accéder à un web assez sécurisé pour s’y connecter sans trop de craintes.

de bonnes fêtes de fin d'année
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Enedis donne un coup pouce sur le déploiement de la fibre

Alors que le déploiement du très haut débit souffre parfois de lourdeurs administratives – mais aussi d’un manque de poteaux – ses acteurs peuvent s’attendre à une aide imminente. En l’occurrence celle d’Enedis (ex-ERDF), la filiale d’EDF chargée de la gestion du réseau d’électricité français, qui s’apprête à ouvrir ses infrastructures aux opérateurs télécoms.

Comme le rapportait récemment Infranum – l’organisation fédérant les acteurs de la fibre – un arrêté devrait bientôt permettre de simplifier les modalités d’accès aux ouvrages basse tension du réseau de distribution électrique exploité par Enedis pour la réalisation des raccordements à la fibre. Concrètement, entre deux et trois millions de poteaux électriques exploités par Enedis seront concernés, ce qui devrait faciliter les raccordements d’environ deux millions de foyers et d’entreprises

La décision, qui devrait bientôt être actée, va permettre de mettre fin à une « usine à gaz qui dure depuis trop longtemps » et de « simplifier le déploiement de la fibre en zone rurale », se réjouissait récemment Etienne Dugas, le président d’Infranum. « Cette décision ne fera certes pas la Une du JT de 20 heures, mais elle va considérablement faciliter la tâche des acteurs en charge du déploiement de la fibre en zone rurale », déclarait de son côté Cédric O, le secrétaire d’Etat au Numérique.

Une forte augmentation des attaques par ransomwares depuis 2020

Le service statistique du ministère de l’Intérieur apporte un nouvel éclairage à l’augmentation des attaques informatiques par ransomwares en France. Entre 2016 et 2020, les services de police et de gendarmerie ont enregistré entre 1580 et 1870 procédures visant des entreprises et des institutions, selon les estimations.

Une attaque par ransomware consiste à envoyer à la victime un logiciel malveillant (par le biais d’emails de phishing, de sites web ou de clés USB infectées) qui chiffre l’ensemble de ses données ou l’empêche d’y accéder, et lui demande une rançon en échange de la clé de déchiffrement.

Selon l’estimation haute, le nombre de procédures ouvertes en lien avec des attaques par ransomwares a augmenté en moyenne de 3% chaque année jusqu’en 2019, avec une accélération à +32% entre 2019 et 2020. En 2020, le nombre de procédures se situe entre 380 et 460.

Parmi les administrations publiques ayant déposé plainte suite à une attaque par rançongiciel, 85% sont des collectivités locales en 2020, soit 2,7 fois plus de procédures enregistrées qu’en 2019. Les collectivités locales « ont souvent un faible niveau de protection informatique », relève le rapport, et sont particulièrement sensibles au chantage en raison des risques d’atteinte aux administrés.

cybermal
Annecy subit une deuxième cyberattaque en un an

La ville d’Annecy a annoncé ce jeudi 25 novembre qu’elle est la cible d’une cyberattaque. C’est la seconde fois en un an que la ville fait l’objet d’une attaque informatique de ce type. Cette dernière entraîne « un arrêt de tous les services informatiques » municipaux, rendant impossibles la plupart des démarches en ligne, dont la prise de rendez-vous, l’accès au portail service famille et aux sites des médiathèques, précise la ville.
Les services municipaux ne sont pas non plus joignables par téléphone et les agents n’ont pas accès à leur boîte mail.

 

Selon l’Anssi, les collectivités territoriales ont représenté 20% des victimes de rançongiciels en 2020. 30% des collectivités auraient subi ce type d’attaque l’année dernière, d’après le Clusif. BesançonMarseilleVincennesAngers, Bondy… Toutes ont eu à faire à une attaque informatique.

Pour lutter contre ce fléau, l’État a débloqué 60 millions d’euros dans le cadre de son plan Cybersécurité, et mettra en place à partir de 2022 un label « ville cyber responsable » afin d’encourager les collectivités à sécuriser leurs systèmes d’information en étant accompagnées par la Gendarmerie et le groupement d’intérêt public Cybermalveillance.fr.

ArcelorMittal lance le plus gros réseau 5G industriel français avec Orange

Le sidérurgiste va déployer un réseau privé 5G à Dunkerque, en partenariat avec Orange Business Services et Ericsson. Il s’en servira notamment pour la maintenance et les véhicules de transport autonomes.

Le leader mondial de la sidérurgie ArcelorMittal va déployer un réseau 5G sur trois de ses sites français (Dunkerque en 2022, Florange et Mardyck en 2023).

Il s’agira du plus gros réseau 5G industriel français.

Celui-ci est réalisé avec Orange Business Service, qui joue le rôle d’opérateur du réseau et d’intégrateur, et Ericsson France pour les équipements et le cœur de réseau. L’initiative est soutenue par le gouvernement, dans le cadre du plan France Relance, qui considère la 5G industrielle comme un « levier essentiel pour la compétitivité de l’économie« .

À terme, grâce aux capacités de la 5G en termes de débits et de temps de latence, ArcelorMittal compte exploiter la 5G pour les opérateurs de maintenance (par exemple pour utiliser des lunettes de réalité augmentée en mobilité), la sécurité (drones de surveillance, co-activité hommes-engins), et la logistique.

transition
La Commission Européenne va investir près de 2 milliards d’euros dans la transition numérique

Le programme « Europe Numérique » vise à mettre le numérique au service des citoyens, des entreprises et des administrations publiques. À cette fin, 7,5 milliards d’euros ont été affectés au soutien de projets dans cinq domaines clés : le supercalculateur, l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les compétences numériques avancées et l’utilisation plus large des technologies numériques dans l’économie et la société.

Dans le cadre de ce projet, la Commission européenne a adopté trois nouveaux programmes de travail auxquels elle consacrera 1,98 milliard d’euros pour atteindre les objectifs de la Décennie numérique pour l’Europe.

La Commission européenne a annoncé que les programmes accéléreront les projets multipays dans des domaines tels que les infrastructures de données, les processeurs de faible puissance, la communication quantique sécurisée, la 5G, le calcul à haute performance et les pôles d’innovation et de compétences numériques.

Le programme de travail principal sera doté d’une enveloppe de 1,38 milliard d’euros et se concentrera sur les investissements dans l’intelligence artificielle, le cloud et les espaces de données, les infrastructures de communication quantique, les compétences numériques avancées et l’utilisation plus large des technologies numériques dans l’ensemble de l’économie et de la société, jusqu’à la fin de 2022.

Le second programme, doté d’un budget de 269 millions d’euros d’ici à la fin de 2022, prévoit le développement d’équipements, d’outils et d’infrastructures de données avancés en matière de cybersécurité.

Outre le développement et une meilleure utilisation des connaissances et des compétences en matière de cybersécurité, l’objectif sera également de favoriser le partage des bonnes pratiques et permet le déploiement à grande échelle de solutions de cybersécurité avancées dans toute l’UE.

Un réseau de pôles européens d’innovation numérique est essentiel pour atteindre tous ces objectifs : un budget de 329 millions d’euros sera consacré à ce dernier programme. Le but sera de donner accès à l’expérimentation technologique et de soutenir la transformation numérique des organisations privées et publiques de l’UE.

Les Pôles européens d’innovation numérique constitueront un outil important pour les politiques de l’UE afin de soutenir les entreprises et le secteur public dans la double transition verte et numérique.

Microsoft et Meta unissent leurs forces pour la communication en entreprise

Microsoft et Meta (exFacebook) coopèrent concernant les outils de travail collaboratifs.

Le 10 novembre, ils ont annoncé un partenariat pour intégrer les outils Teams (Discussion instantanée en groupe) et Workplace (Reseau social d’entreprise) entre eux afin qu’ils permettent d’échanger des informations.

Cela donnera la possibilité aux entreprises utilisant les deux solutions d’avoir un espace de travail plus pratique et « organique » au lieu de deux environnements distincts sans communication.

Dans les faits, les utilisateurs équipés des deux solutions disposeront désormais d’une application Workplace pour Teams qui sera épinglée à la barre de navigation et facilitera le suivi et l’interaction avec les nouvelles publiées sur le réseau social. Les administrateurs Teams pourrons également épingler le contenu qu’ils considèrent important via Workplace pour Teams. Inversement il sera possible de diffuser de la vidéo en continu depuis Teams vers Workplace. Les employés pourront consulter, réagir et commenter les annonces en temps réel, qu’ils utilisent Workplace ou Teams. Les présentateurs verront aussi ces réponses dans Teams.

Microsoft et Meta n’en sont pas à leurs coup d’essai. Workplace est déjà intégré à SharePoint, OneDrive et Microsoft 365. Workplace est également l’une des 15 applications Azure AD les plus utilisées. Teams sera également disponible sur les appareils Meta Portal à partir de décembre.

equans
Les petites communes aussi peuvent être connectées :

Le projet « Baugy innovant », faisant du susnommé le premier village connecté de France a été lancé par EQUANS, le Syndicat Départemental d’Énergie du Cher (SDE18) et la Ville de Baugy en 2019, et montre que les projets de smart city peuvent être adaptées aux zones rurales.

Attractivité territoriale, dynamisme économique, sécurité de l’espace public, efficacité économique : les enjeux sont nombreux.

Les communes de moins de 5 000 habitants, dont fait partie Baugy (1 500 habitants), représentent plus de 90 % des communes françaises et regroupent plus de 35 % de la population. Consciente que leurs enjeux sont souvent exclus des services « smart city », contrairement aux enjeux des grandes villes, La société EQUANS a développé une offre sur mesure intitulée « Rural IT ».  La vitrine de ce projet est Baugy.

Concrètement, ce projet repose sur la fourniture d’une connectivité haut débit, la sécurisation des parcours pour enfants pour la circulation piétonne quotidienne et la sécurisation de certains quartiers environnants du centre-ville. La connectivité se retrouve également dans l’éclairage public, qui peut être contrôlé directement via un smartphone. Une innovation précieuse pour s’adapter rapidement en cas de besoin.

L’enjeu pour Baugy est de redynamiser les commerces, de rendre la ville plus attractive et de tisser du lien social.

Ce laboratoire de plein air est une avancée importante pour EQUANS et ouvre la porte à l’utilisation de solutions de ville intelligente adaptées aux collectivités rurales, à leurs contraintes et leurs ambitions.

NXO rejoint le groupe Fayat

Le 20 septembre 2021, le groupe Fayat a finalisé l’acquisition de la société NXO

Leader indépendant de l’intégration et de la gestion des flux digitaux pour les entreprises et les administrations, NXO met en œuvre ses expertises dans un large panel d’activités : infrastructures digitales, communication et collaboration, cybersécurité, cloud et opérateur, services et conseils.

NXO a rejoint fin septembre la division Fayat Energie Services, afin de renforcer l’activité Digital & Systèmes et répondre aux besoins liés à la transformation digitale de ses clients. Grâce à cette nouvelle acquisition, le groupe Fayat renforce son statut d’acteur majeur apte à répondre aux enjeux de la croissance exponentielle des flux de données, de nouveaux services associés à la digitalisation et d’amélioration de la performance globale.

Cette acquisition positionne le groupe Fayat comme un acteur majeur dans l’accompagnement de ses clients existants et nouveaux dans leur mutation liée à l’essor du numérique, des objets connectés et d’internet.

puce
Pénurie de composants électroniques : Des prévisions pessimistes

Le PDG d’Intel prévient que la pénurie de puces ne prendra pas fin avant au moins 2023, alors que les ventes d’ordinateurs portables sont affectées par les problèmes d’approvisionnement :

La pénurie mondiale de puces électroniques va rester un problème pendant encore longtemps, selon le PDG d’Intel, Pat Gelsinger, qui a réaffirmé aujourd’hui, avant la publication des résultats du troisième trimestre de la société, qu’il s’attendait à ce que la pénurie se prolonge au moins jusqu’en 2023.

« Chaque trimestre de l’année prochaine, la situation s’améliorera progressivement, mais l’équilibre entre l’offre et la demande ne sera pas atteint avant 2023 », a déclaré M. Gelsinger lors d’une interview sur CNBC.

Le rival d’Intel, AMD, a semblé avoir des attentes plus optimistes, le Dr Lisa Su, PDG d’AMD, ayant déclaré lors de la 2021 Code Conference que si l’offre serait « probablement serrée » dans un avenir proche, « cela s’améliorera en 2022 » à mesure que la capacité de production continuera à augmenter. « La situation s’améliorera l’année prochaine, pas immédiatement, mais elle s’améliorera progressivement à mesure que d’autres usines seront mises en place. » Nvidia, de son côté, a partagé une prévision similaire de problèmes d’approvisionnement tout au long de 2022 pour ses GPU.

Une partie du problème ne réside pas toujours dans les pénuries de puces spécifiquement, mais plutôt dans les combinaisons de pièces. « Nous appelons cela des jeux de correspondance, où nous pouvons avoir le CPU, mais vous n’avez pas l’écran LCD, ou vous n’avez pas le Wi-Fi. Les datacenters ont particulièrement des difficultés avec certaines des puces d’alimentation et certaines des puces de mise en réseau ou d’Ethernet », explique M. Gelsinger.

Fin du RTC : Orange passe à l’acte

Orange a débuté la suppression du réseau téléphonique commuté ou RTC dans une première zone géographique française. Les fermetures seront plus régulières dès 2023 d’après les dires de l’opérateur.

Dès 2016, Orange évoquait son souhait d’abandonner progressivement la téléphonique classique au profit de la technologie IP (pour Internet Protocol), le standard mondial.

Comme l’avait rappelé l’opérateur, les premières fermetures de zones RTC ne sont pas prévues avant 2023, Et justement, afin d’anticiper d’éventuels problèmes avec l’arrêt technique des accès RTC, Orange a choisi de tester son protocole en supprimant les lignes fixe dès le 15 octobre 2021 dans six communes du Sud Finistère (Concarneau, Rosporden, Melgven, Elliant, Saint-Yvi, Tourch) et une commune en Ile-de-France (Osny).

En d’autres termes en lieu et place de votre ligne téléphonique branchée sur une prise murale en T, il faudra donc installer un nouvel équipement entre la prise téléphonique et le téléphone pour appeler avec la technologie IP, en l’occurrence une box Internet.

La seconde phase d’arrêt de zones RTC est quant à elle prévue au 15 octobre 2023 et elle concernera cette fois-ci 1237 communes réparties entre le Morbihan, la Vendée, la Charente-Maritime, la Seine-et-Marne, la Haute-Loire et la Haute-Garonne. Une autre vague est ensuite fixée au 15 octobre 2024.

secnumcloud
SecNumCloud : Qu’est-ce que c’est au juste ?

Le Covid-19 a accentué la migration des entreprises et administrations vers le cloud, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter également le volume des cyberattaques. Dans ce contexte, la sécurité des prestaire de services cloud est devenue une question de premier plan.

En réponse à ces questionnements il y’a le label SecNumCloud, qui est la qualification proposée par l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) pour distinguer les opérateurs cloud qui respectent les bonnes pratiques en matière de sécurité, elle offre la certification « Cloud de confiance »

Elle est à destination de tout opérateur cloud qui propose des services en SaaS, PaaS, IaaS ou CaaS, cette certification constitue la démarche la plus exigeante en matière de sécurité et protection des données. Elle était jusqu’ici vue comme le moyen de donner l’avantage, dans les applications posant des questions de souveraineté et de sécurité, aux acteurs français du cloud sur leurs grands concurrents américains qui dominent le marché.

A l’heure actuelle, peu d’entreprises ont obtenues la certification, la liste complète de ces dernières est disponible dans un document sur le site de l’Anssi , parmi les grands noms nous pouvons citer OVH qui a obtenu la certification pour son cloud privé OVHCloud, mais le géant américain Oracle a également fait part de sa candidature au label.

L’Anssi a livré il y’a peu une version révisée de la liste d’exigences nécessaires à l’obtention du label, vous pourrez trouver le document en cliquant sur le lien suivant.

Whaller présente une solution Cloud française, de confiance et dédiée aux administrations

Le 17 mai dernier, le gouvernement présentait sa stratégie Cloud avec notamment la création d’un label « Cloud de confiance » qui reposera notamment sur le visa « SecNumCloud » délivré par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi). Ce label garantit aux organisations publiques, parapubliques et aux entreprises stratégiques, comme les Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), qu’elles s’appuient sur un environnement cloud respectueux des données personnelles et présentant le plus haut niveau de sécurité.

L’objectif est de lutter contre le risque d’accès aux données du fait de l’application de réglementation extraterritoriale. Sans le dire, le gouvernement vise le CLOUD Act qui permet aux autorités américaines d’ordonner la divulgation de données stockées en Europe par des entreprises américaines.

Allant dans le sens de cette stratégie de Cloud souverain, Whaller a annoncé en octobre le lancement d’une offre dédiée aux administrations publiques basées sur le cloud privé d’OVHcloud qui est certifié SecNumCloud.

Le spécialiste français des plateformes sociales et collaboratives souhaite ainsi se positionner comme un acteur de confiance au près des administrations publiques.

Dans les détails, l’offre de Whaller inclut une suite bureautique (Whaller 365) intégrant une plateforme pour visualiser, créer, importer et coéditer des fichiers sans avoir besoin d’installer un logiciel externe. Elle offre également un espace de discussions et une solution de visioconférence, baptisée BigBlueButton.

365
Office 365 : des prix en hausse prochainement

Jared Spataro, le responsable des produits Office 365 à annoncer que les tarifs des abonnements mensuels allaient augmenter le 1er mars 2022.

Cela ne concernera que les offres pour les entreprises, les solutions pour les particuliers ou pour les instituts de formations ne devraient pas être touchées pour le moment.

Monsieur Spataro justifie cette augmentation en rappelant que c’est la première mise à jour substantielle de la tarification depuis la sortie d’Office il y’a 10ans, « Cette mise à jour des prix reflète la valeur accrue que nous avons apportée à nos clients au cours des dix dernières années » précise-t ’il. Il ajoute également que 24 applications ont été incorporées à la suite d’applications depuis sa création, et que ces changements ont désormais un coût pour l’entreprise

Voici les nouveaux prix des abonnements mensuels qui seront pratiqués en 2022, selon l’annonce qui a été faite par Microsoft :

  • Microsoft 365 Business Basic: Passe de 5 à 6 dollars
  • Microsoft 365 Business Premium: Passe de 20 à 22 dollars
  • Office 365 E1: Passe de 8 à 10 dollars
  • Office 365 E3: Passe de 20 à 23 dollars
  • Office 365 E5: Passe de 35 à 38 dollars
  • Microsoft 365 E3: Passe de 32 à 36 dollars
Zoom sur Windows 11

La nouvelle version de Windows arrivera le 5 octobre 2021 ce nouveau système d’exploitation viendra remplacer l’ancien et apportera son lot de nouveautés avec notamment un design plus minimaliste qui allège notamment le menu démarrer et supprime les tuiles dynamiques introduite avec Windows 8.

La mise à jour sera gratuite pour les propriétaires de machine sous Windows 10, cette dernière devrait vous être proposée automatiquement via Windows Update,

Le plus gros sujet de controverse concernant Windows 11 est sa configuration minimale requise très exigeante, cette dernière risque d’empêcher la mise à jour de beaucoup de PC qui datent de plus de 2 ans,

Microsoft a un peu diminué les contraintes techniques depuis, sans pour autant avoir une politique très claire sur le sujet.

Pour les intéressés, Microsoft a mis à disposition un programme nommé PC Health Check pour vous permettre de tester la compatibilité de vos ordinateurs, vous pourrez le trouver tout en bas d’une page de son site officiel.

Enfin, toujours conscient des potentielles difficultés techniques que pourrait entrainer le passage au nouveau système d’exploitation, Microsoft octroie un délai de 10 jours aux utilisateurs pour revenir à Windows 10, vos dossiers et fichiers seront bien entendus conservé.

altice
La société Altice France s'offre Coriolis Télécom pour plus de 400 millions d'euros.

Un rachat qui devrait être finalisé durant le premier semestre 2022.

Altice grossit encore. Altice France annonce en effet le rachat de Coriolis Télécom pour 415 millions d’euros. Moins connu que les 4 poids lourds français des télécoms (Orange, Free, SFR, Bouygues Telecom), Coriolis compte tout de même aujourd’hui plus de 500 000 clients en France et propose son réseau à plus de 30 000 entreprises.

On notera que Coriolis passe déjà par le réseau de SFR (et d’Orange), ce qui permet d’envisager une transition en douceur sous la nouvelle bannière Altice (maison mère de SFR).

L’offre de Coriolis Télécom se voudra complémentaire à celle d’SFR, en effet, l’acquisition va permettre à Altice France d’intégrer l’expertise existante, les partenariats, le réseau de distribution et les bases clients de Coriolis Télécom. Pierre Bontemps, fondateur de Coriolis restera à son poste.

Un opérateur collaboratif pour pallier le manque d’investissement des grands opérateurs
Comme dans beaucoup de territoires ruraux, plusieurs communes ne sont pas considérées comme prioritaires par les opérateurs. Dans l’Yonne, pour pallier le manque d’investissement de ces géants dans les zones blanches, les habitants et la commune se sont tournés vers un opérateur collaboratif, Scani.
La société coopérative d’aménagement numérique icaunaise a créé son propre réseau grâce aux ondes radio répercutées d’antennes à antennes : « On prend de l’Internet là où il fonctionne pour l’amener là où il n’y en a pas ».
La coopérative compte 825 sociétaires dont 557 particuliers, ils sont copropriétaires mais également acteurs bénévoles, ce qui permet de proposer un abonnement à 30€/mois, d’effectuer la maintenance mais également de développer le réseau.
bouygue
Bouygues Télécom Entreprise OnCloud

Bouygues Télécom renforce son expertise sur les solutions Cloud pour les entreprises avec le rachat de Nérim.

Cette opération s’inscrit dans un contexte de forte augmentation de la demande en infrastructures Cloud suite à la crise sanitaire.

Suite à la présentation du gouvernement en matière de cloud souverain, Bouygues Télécom souhaite bien s’imposer sur ce marché déjà très concurrencé.

Vous souhaitez mener une réflexion sur l’opportunité de migrer dans une architecture Cloud ? MG FIL Conseil se tient à disposition pour étudier les architectures les plus appropriées à votre structure et vous accompagner dans leurs mises en œuvre.

Rencontre prestataires #SPIE

MG FIL Conseil rencontre SPIE pour une présentation de leurs activités de conception, de réalisation, d’exploitation et de maintenance des systèmes d’information du poste de travail jusqu’à l’ensemble de l’infrastructure.

SPIE intervient dans de nombreux domaines, comme l’environnement de travail digital, les infrastructures, le cloud et les services opérés, la smart data et l’IoT, le digital Workplace, la cybersécurité, …

SPIE met en avant son positionnement d’ESN Responsable.

Dans le cadre de ses actions de veille technique et économique, MG FIL Conseil se tient informée des évolutions et des nouveautés pour mettre à jour ses connaissances de l’état de l’art et vous conseiller au mieux dans vos projets.
france relance
C’est le moment de vous lancer !

Vous souhaitez améliorer les services offerts à vos administrés :

 

  • En étudiant la mise en place de nouveaux outils numériques
  • En modernisant vos plateformes de téléphonie
  • En développant des solutions de serveurs vocaux
  • En développant des services de centre de contacts omnicanal
  • En proposant davantage de services dématérialisés
  • En modernisant vos sites Internet et vos portails citoyens
  • Par des gains de productivité et d’amélioration de l’efficacité de vos agents grâce à de nouveaux outils numériques

Savez-vous que vous pouviez bénéficier d’une subvention dans le cadre de France Relance ?

MG FIL Conseil se tient à disposition pour tous renseignements et pour vous accompagner de la conception de votre projet jusqu’à sa réalisation ainsi que dans le montage du dossier de demande de subvention.

Nouvelle acquisition pour Cisco : Kenna Security

En acquérant Kenna Security, Cisco souhaite renforcer son système de gestion des vulnérabilités, prioriser, atténuer et comprendre les risques.

Même si SecureX de Cisco dispose déjà de nombreux composants de sécurité, Kenna Security permettra de détecter, remédier et gérer les menaces avec plus de réactivité.

Rappelons que, depuis deux ans, Cisco à fait plusieurs acquisitions dans le but d’améliorer la sécurisation de ses systèmes (Banzai Cloud, Portshift et Duo).

Les menaces de cyberattaques vous préoccupent ? MG FIL Conseil vous accompagne et vous conseille afin de protéger votre établissement et vos usagés.
Panne des numéros d’urgence chez Orange
 L’opérateur historique traverse actuellement un moment difficile… En effet, le mercredi 2 juin, Orange subit une panne inédite et majeure, entrainant des défaillances au niveau des communications menant aux services d’urgence.
 
Les causes de cette rupture sembleraient provenir d’un dysfonctionnement sur une brique logicielle des 6 call-servers et demeurent, aujourd’hui encore inconnues. Néanmoins, le système de communications est rétabli, mais reste encore sous haute surveillance.
 
Cet incident, aux conséquences potentiellement lourdes, relance la question sur la fin du RTC et de la transition sur lignes IP.
 
Vous souhaitez définir une stratégie de migration de votre parc de lignes analogiques et numériques vers le tout IP. MG FIL Conseil est en mesure de vous accompagner pour définir les meilleures solutions par types d’usages.
 
La course au déploiement de la 5G
Alors que certains pays, et notamment en Asie, disposent déjà d’une bonne couverture en 5G, la France tarde à se mettre en place.
 
Si Free est plus actif sur le nombre de sites déployés, Orange reste pioné sur la bande reine (3.5 GHz), offrant les meilleurs débits.
Depuis fin avril, on compte désormais, sur le territoire français, plus de 14 000 sites opérationnels en 5G (toutes bandes confondues).
 
Cependant, L’ARCEP indique que seuls 3 435 sites 5G opèrent sur la bande reine et que les opérateurs semblent privilégier les bandes basses (700 MHz) et moyennes (2.1 GHz), qui supportent pourtant déjà les réseaux 3G et 4G.
 
Même si ces deux bandes ne garantissent pas une évolution en débit pour la 5G, on constate environ, 8 798 sites 5G sur la bande 700 MHz et 3 423 sites 5G sur la bande 2.1 MHz.
XiVo-Jaguar
Partenariat 100% français : XiVO et Jaguar Network
L’opérateur télécom et hébergeur cloud, Jaguar Network et l’éditeur, intégrateur open source de téléphonie d’entreprise XiVO s’unissent et conjuguent leurs savoir-faire pour apporter une solution de communications d’entreprises avec pour objectif de la garantir de bout en bout.
 
Cette nouvelle solution basée sur un partenariat 100% français, se dit conforme aux exigences RGPD et est équipée d’outils anti-fraudes à base d’IA ainsi que d’un système de big Data.
 
Si vous souhaitez disposer d’une architecture de télécommunications performante, MG FIL Conseil saura vous accompagner dans vos démarches et vous conseiller le fournisseur adapté à vos besoins.
Rencontre prestataire #SFR

MG FIL Conseil rencontre SFR pour une présentation de leurs solutions IOT pour les objets connectés, les smart city et l’agriculture connectée. SFR met plus particulièrement en avant son offre dédiée à la gestion des déchets, des stationnements et de l’éclairage public.

SFR nous présente également son programme d’évolution vers la 5G.

MG FIL Conseil, est en mesure de vous accompagner sur vos projets Smart City (éclairage public, tracking de vélo en libre-service, gestion des déchets, énergie, éclairage, plateforme de citoyenneté numérique…), objets connectés…

Bouygues Telecoms Entreprises annonce le rachat de Nerim, Keyyo et Apizee

Avec ces nouvelles acquisitions, Bouygues Telecoms Entreprises renforce ses positions dans les domaines :

  • De la mise à disposition de ressources informatiques hébergées et infogérées à partir de ses Datacenters français pour répondre aux besoins d’agilité, de scalabilité et de réactivité de ses clients.
  • De l’intégration de solutions de téléphonies intelligente intégrées aux systèmes d’informations.
  • Des solutions de visioconférence et de visio-assistance à distance, facile à mettre en œuvre et à utiliser et capables de s’intégrer dans tout type d’application métier.

Vous souhaitez avoir plus d’informations concernant l’une de ces thématiques ?

MG FIL Conseil est à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner sur vos projets IT.

 

Nous souhaitons la bienvenue à Benjamin VINDRY qui vient compléter notre équipe commerciale.

Titulaire d’un Master en management international, commerce et marketing, il va accroitre le développement de MG FIL Conseil.

Retrouver toutes nos offres d’emplois dans l’onglet Recrutement

amazon
CYBERSECURITE : LES CLOUDS

D’après certaines études, de plus en plus de cyberattaques ont lieu à travers les clouds publics. Parmi les cyberattaques, le cloud d’Amazon (AWS) est fortement impacté.


Sans une forte vigilance des fournisseurs de Cloud, pour les particuliers ou les professionnels, contre les comportements malfaisants tout le monde est susceptible d’être concerné.


MG FIL Conseil est en capacité de vous accompagner dans la définition d’une architecture sécurisée de vos données (Clouds, serveurs ..).

COVID-19

Afin de respecter les mesures nécessaires à la non-propagation du Covid-19, MG FIL Conseil a mis en place une organisation basée sur le télétravail et l’utilisation des outils de communications unifiées.
Nous restons disponibles pour nos clients afin de faire avancer au mieux l’ensemble des dossiers. Vos correspondants MG FIL Conseil restent joignables à leurs coordonnées habituelles.
Les réunions planifiées seront par contre effectuées en webconférence.

COVID-19 = IMPACT SUR LES TELECOMS ?

Avec les évolutions du virus Covid-19, il faut s’attendre à un confinement de la population et donc les lignes internet pourraient être plus sollicitées… Les opérateurs sont confiants et indiquent que même en cas de confinement général de la population, il n’y a pas de crainte à avoir. Les opérateurs expliquent que les réseaux mobiles et fixes « sont suffisamment dimensionnés pour des usages particuliers lors de pics de consommation. »

A noter cependant, la crainte de l’ARCEP, en cas de confinement total, qui concerne les maintenances et les réparations des équipements opérateurs. En effet, les opérateurs prendraient également des mesures pour protéger leurs agents en cas de quarantaines.

OFFRE DE SERVICES MULTI-OPERATEURS SIMPLE ET SECURISEE : MOBILE ID

Collaboration inédite entre Orange, SFR et Bouygues Télécom afin de créer une solution nationale pour simplifier et sécuriser les phases d’identification ou de création de comptes clients en ligne.

La solution multi-opérateur Mobile ID est la solution pour contrer le piratage des comptes, faciliter la création de compte client en ligne, simplifier l’authentification et le consentement en conformité avec la RGPD et écourter la récupération et le partage de données.

Grâce à la capitalisation des données des opérateurs comme Orange, SFR et Bouygues Télécom, Mobile ID est en mesure de certifier l’identité de leurs utilisateurs.

ALTICE SFR RENFORCE SA COUVERTURE FIBRE

En Novembre dernier, Altice SFR a annoncé le rachat de la société Covage.

Covage est un des opérateurs qui déploie les infrastructures de fibre optique « en propre », au même titre que Orange, Axione, TDF et Altitude Infrastructure.

Cette acquisition permet à SFR d’accroitre l’envergure de son réseau fibre optique en propre. En effet, Covage compte environ 800 000 lignes déployées et/ou exploitées un peu partout sur le territoire. SFR renforce donc sa position et accentue sa présence dans les zones moins denses.

Rencontre prestataires #Hexatel

Rencontre avec Hexatel…

Nous avons découvert HexaCloud, solution UCaaS basée sur la plateforme Cisco Broadsoft.

Disponible depuis 1 an, cette solution agnostique au réseau opérateur, hébergée dans les Data Center de Londres et Francfort vient renforcer l’offre de solutions de communications unifiées.

MG FIL Conseil poursuit son développement…

Nous souhaitons la bienvenue à Cédric PATISSIER.

Titulaire d’un Master 2 expert en systèmes d’information, il vient consolider notre équipe de consultants et renforcer nos compétences dans les domaines des systèmes d’information et des réseaux.

Retrouvez toutes nos offres d’emplois dans la rubrique « Recrutements »

Rencontre prestataire #InfraCorp

Dans le cadre d’une action de sourcing, MG FIL Conseil rencontre la société InfraCorp.

François MARITANO, nous présente les différentes activités du groupe et nous parle de sa vision du développement d’une nouvelle offre de déploiement de Wifi public pour les collectivités. Ces dernières pouvant bénéficier de subventions Européennes dans le cadre des opérations Wifi4EU.

KOSC

L’entreprise crée en 2016 pour bousculer le duopole Orange/SFR dans les télécoms d’entreprise, avait déclaré le 26 novembre dernier être en cessation de paiement.

En plus des 40 millions d’euros de dette, le conflit qui l’oppose à SFR ajoute 25 millions d’euros à son endettement.

Mais en ce début d’année, la société Altitude Infrastructure a annoncé le dépôt d’un plan de continuation d’activité auprès de l’administrateur judiciaire.

Altitude Infrastructure propose de maintenir l’activité et les services et d’injecter 100 millions d’euros sur les cinq prochaines années. Le retour à l’équilibre opérationnel est prévu en 2022, notamment en renégociant les dettes et en cherchant un accord pour régler le litige avec SFR.

Fin du RTC : MG FIL Conseil accompagne les collectivités, présentes sur la zone test de fermeture, à effectuer leur migration vers des solutions alternatives d’ici fin 2021.

 Fin des accès Numéris et Analogiques : nouvelles zones dévoilées pour 2024

Nous pouvons vous aider dans votre transition vers des solutions de remplacement par la mise en place d’une stratégie de migration progressive.

–      Auditer votre parc analogique/Numéris et vos usages

–      Définir et chiffrer les meilleures solutions de remplacement selon vos usages

–      Vous accompagner lors des opérations de migration

 Vous souhaitez savoir si vous faites partie des zones dévoilées pour une fermeture en 2023 ou 2024, contactez-nous.

st quai
MG FIL Conseil accompagne la Mairie de St-Quay-Portrieux

MG FIL Conseil accompagne la Mairie de St-Quay-Portrieux dans le renouvellement de ses marchés de services de télécommunications avec pour objectif l’optimisation de ses coûts de fonctionnement tout en garantissant le maintient du niveau de qualité de services.

COMMUNAUTÉ DE COMMUNES DU PAYS DE MORTAGNE

MG FIL Conseil accompagne la Communauté de Communes du Pays de Mortagne dans la définition et la mise en place de son infrastructure TIC mutualisée.

Demain, la Communauté de Communes et les 12 villes adhérentes bénéficieront d’une architecture T.I.C. centralisée et mutualisée.

Pour ces collectivités, l’enjeu porte à la fois sur une meilleure accessibilité aux ressources pour permettre aux agents mutualisés d’être productifs en tout point du territoire mais également sur la mise à disposition d’une infrastructure performante qui permettra :

  • Une meilleure maitrise des investissements dans le temps
  • Le développement de services à valeur ajoutée pour les administrés
  • La mise en œuvre des obligations telles que la dématérialisation
  • L’optimisation des coûts de fonctionnement.
LE CONSEIl : UNE ACTIVITE FORTE PORTEE PAR LA TRANSFORMATION DIGITALE DES ENTREPRISES
Après une croissance de +2,9% en 2014, la profession du Conseil a enregistré pour l’année 2015 un taux de croissance record de +6,3%.
Une vitalité qui s’explique par la progression de la transformation digitale au sein de l’économie française, et par l’internationalisation des projets, expliquent Consult’in France – Syntec Stratégie et Management qui réalise chaque année une étude du marché du Conseil.
EN SAVOIR PLUS
Optimisation de la politique d’impression de l’Université du Havre

MG FIL Conseil accompagne l’Université du Havre dans la réalisation d’un audit de ses moyens d’impressions. L’audit donnera lieu à la conduite d’une consultation visant à retenir le partenaire en charge de la mise en œuvre de la nouvelle politique d’impression de l’Université.